Voyage Guate/Belize : 2ème partie
Deuxième partie du voyage, qui concerne le Belize. Bien sûr, vous ne connaissez rien sur ce pays, et d'ailleurs vous ne saviez même pas qu'il existait. Moi non plus. Je vous laisse faire vos propres recherches si vous voulez voir un peu à quoi de pays ressemble. Nous nous sommes contenté d'aller sur une "Caye", en fait une île. la principale s'appelle Ambergris Caye, mais elle est pleine d'Americains. Nous en avons donc choisi une plus petite (environ 2km de long pour une centaine de mètres de large) : Caye Caulker.
Lundi 10 Octobre
Nous nous levons à 4h30 pour prendre le bus en direction de Belize City. Le temps de charger tout le monde (dont un gros groupe d'israëliens), il part réellement à 6h15. Nous passons la frontieres 2 heures plus tard. Là c'est le gros bordel pour les histoires de visa, de sortie du Guatemala, d'entrée au Belize etc. En plus les Israëliens font chier. A ce propos...
Parenthèse anti-Israëliens de merde : Nous aurons fait une grande découverte tout au long de ce voyage. Les Israëliens en voyage gagnent haut la main la palme des gros lourds. C'est largement ceux qu'on aura le plus croisé, ils sont souvent en groupe, parlent fort, s'imposent partout, traitent les autochtones avec une condescendance rare, et se plaignent de tout ce qui change de leur confort habituel. Quand nous avons eu l'occasion d'interroger un guide sur les touristes les plus pénibles à accompagner, la réponse ne nous a pas déçu.
Encore 3h de voyage et nous arrivons enfin à Belize City. Pendant que je garde les sacs, Xavier va tirer des dollars du Belize (1US$ = 2B$) dans en endroit tout pourri entouré de clodos. Il est très rassuré de tirer ici 1000 B$. Nous arrivons tout juste à embarquer dans le bateau pour Caye Caulker. Après 1 heure de trajet, Nous débarquons. Ici, pas de voiture. Les seuls véhicules sont les vélos, et des voiturettes de golf. D'ailleurs il n'y a pas de route, mais seulement des pistes de sable. Nous cherchons un petit backpacker (sorte d'auberge de jeunesse) relevé sur le Lonely Planet. On reserve donc au Tina's backpacker, juste en bord de mer, avec hamacs pour se detendre. Sympa ! Par contre 10 US$ la nuit chacun, ça change des hotels à 3€ du Guatemala. On va vite se rendre compte que ce n'est que le début. Dans le dortoir, nous faisons connaissance avec un Equatorien qui achète des produits artisanaux en Amerique Centrale pour les revendre un peu partout. Apparemment, ce genre de commerce marche plutôt très bien.
La vie étant super cher, on se décide à faire les courses et profiter de la cuisine du backpacker plutôt que de manger tout le temps au resto. En cherchant une magasin, on tombe sur une offre de Mega Bujito à 7 US$ qui nous fait craquer direct, vu qu'on commence à crever la dalle. C'est un echec donc. Nous passons ensuite l'après midi à découvrir l'île (assez vite vu), et à voir comment organiser les plongées des jours suivants. Finalement, on reserve une plongée en bouteille pour le lendemain et un snorkeling (masque et tuba) pour le surlendemain. Une grand récif plein de corail longe la côte, et l'endroit idéal pour tous types de plongée. Nous faisons nos courses à Chinatown (ils sont vraiment partout !). L'île incite à prendre son temps, et on ne s'en prive pas. A 18h nous décidons de nous poser dans les hamacs avecc une bière avant de manger. Une bière entrainant finalement du rhum (local, pas cher et très bon), que nous partageons avec de nombreux autres voyageurs, nous oublions quelque peu de manger... La soirée se poursuit, les bouteilles de rhum tombent, un Canadien avec une guitare nous refait les 70's (Bob Dylan, Neil Young, Pink Floyd, ...). A minuit, je m'eclipse sagement en me disant que demain matin on plonge, et que c'est donc pas très malin de faire une grosse soirée la veille. Xavier ne fait pas le même calcul (je crois qu'en fait il ne calcule plus rien du tout), et il finira à 3h du matin, après un petit bain. Que s'est il passé avec la charmante Espagnole ? L'histoire ne le dit pas...
Mardi 14 Octobre
6h30, je suis reveillé par l'equatorien qui s'en va. Il parait qu'il a ronflé toute la nuit, étrangement on ne s'est rendu compte de rien... Xavier se réveille une heure plus tard, pas tout frais. On déjeune avec les courses de la veille puis on par pour la plongée, avec le BelizeDiveService. Pendant 1/2 heure, on nous rappelle les consignes : pas bien efficace pour se réveiller. Finalement, d'autres touristes (israëliens et américains) arrivent, pour faire une autre plongée plus loin que celle que nous avions prévu. Ca arrangerait bien le club de grouper tout ce monde, nous changeons donc de destination pour le prix fixé au départ.
Une demi heure de bateau, et nous arrivons au lieu de la 1ère plongée. La visibilité est bonne, les fonds sont magnifiques, on voit une raie, plusieurs requins, un merou pour ne citer que les plus gros. Je sens que j'ai un peu de mal à décompresser, mais ça va. On remonte après 45 minutes. Le bateau part ensuite sur Ambergris Caye, dans la ville de San Pedro, pour faire le plein. Cela nous permet de visiter un peu l'endroit, qui est beaucoup plus développé que notre Caye Caulker. Ici il y a des rues pavées, des voitures, ... c'est quand même loin d'être moche. On remonte pour rejoindre le site de la 2ème plongée. Je commence un peu à avoir la gerbe, ce qui m'étonne vu que je n'ai pas le mal de mer normalement. On replonge, et dès le début je sens que ça va pas aller : J'arrive pas à descendre à 3m sans avoir super mal aux tympans, impossible de décompresser. Après plusieurs tentatives, je fais signe à l'instructeur que je remonte au bateau. J'ai un peu les boules ! La je passe 40 minutes à attendre la fin de la plongée, sous la pluie, avec un super mal de mer. De son coté, la plongée est encore très belle pour Xavier. Il remonte à bord, et prenant à coeur son rôle de grand frère protecteur comme il l'a toujours fait, ... se fout bien de ma gueule.
Nous sommes de retour à l'hôtel à 14h et je pars illico au pieu. Pendant ce temps Xavier fait quelques courses. Le problème de la météo commence à arriver : Nous sommes entre deux tempêtes tropicales (une au Mexique et une au Nicaragua), et le temps semble devenir de moins en moins stable. On se fait une mega salade de fruit papaye/banane/pomme, on se boit quelques bières sur la terasse, et on va se coucher assez tôt.
Mercredi 15 Octobre
Aujourd'hui nous sommes censé aller faire du snorkeling. Dès le réveil, on se dit que c'est pas gagné. Le temps a l'air complètement pourri. Après une première pluie matinale, on se décide à tenter une sortie pour prendre quelques photos de l'île. On voir sur le ponton beaucoup de monde qui prend le bateau pour fuir cet endroit qui sert pas à grand chose sous la pluie. Nous arrivons tout au bout de l'île, et la naturellement, il commencer a pleuvoir des cordes : résultat, on se trempe bien la gueule, on est content. On fait quelques courses puis on rentre à l'hotel prendre notre petit déjeuner, histoire d'attendre un peu voir comment évolue le temps. Il évolue en gros temps de merde, nous prenons donc la seule décision qui s'impose : On se casse ! Tant pis pour la plongée d'aujourd'hui. A signaler qu'une petite alerte intestinale me rappelle de biens tristes souvenirs égyptiens... La perspective de 7h de bus bondé avec une tourista me plait moyennement. Mais je n'ai pas vraiment le choix. Nous prenons donc la lancha de 10h, puis arrivons à Belize City.
Nous rejoignons le terminal de bus en passant par des rues inondées. L'évacuation des eaux de pluie, c'est pas vraiment la spécialité du coin. On arrive donc bien trempé à 11h30 au terminal. Nous rencontrons un mec passionnant, qui nous tient la jambe en nous racontant qu'il a vu DeNiro et Jessie James ici même. En réalité on comprend un peu rien à ce qu'il nous raconte, et on ne sait pas trpo comment s'en défaire. Curieusement, il ne finit même pas par nous demander de l'argent. A 12h nous prenons un school bus (comme au Guatemala) pour Punta Gorda, tout au Sud du Belize. Suivent 7 heures de bus ou nous sommes les seuls blancs au milieu des rastas, en écoutant du reggae. Chose incroyable, les rastas écoutent du Jimmy Cliff ! Fou non ? On arrive à Punta Gorda sous la flotte où l'on prend une chambre à l'hôtel Charles Inn, de loin le plus confortable du voyage. Salle de bain privée, TV, ventilateur, 2 lits : grand luxe ! Nous allons dans la rue la plus animée pour manger... on ne croise personne ! On finit chez un chinois, ou un rasta complètement défoncé vient nous les briser en nous proposant un billard, nous taxe clope et bière et nous enfume pendant qu'on mange. Il finit par se faire virer par la tenancière, manifestement coutumière du fait. Retour à l'hôtel, lessive, douche, petit film (Hitman, merveille des merveilles) puis dodo.
Retour au Guatemala, Livingston, Lac Atitlan et Antigua la prochaine fois.
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